Le métier de comptable a changé.
83% des fiduciaires ont l’impression que les attentes des clients se sont élevées en 5 ans, 1 sur 2 veut automatiser les calculs, l’encodage des données et la gestion tandis que 42% des comptables estiment que leurs clients s’attendent à ce qu’ils leur fournissent des conseils professionnels spécifiques.
C’est une étude menée auprès de 3.000 experts-comptables à travers la planète qui a permis à Sage de dresser ce tableau.
Une solution globale
En réponse à cela, l’éditeur vient de lancer Cloud Demat: une plateforme qui intègre comptabilité, paiements, flux de documents, de la gestion et du reporting. «La principale force de cet écosystème réside probablement dans la collaboration entre différents acteurs, car chacun d’eux a sa propre spécialité, ce qui permet à l’ensemble d’être meilleur que la somme de ses composants», explique le directeur de Sage Belux, Alex Dossche.
De passage vendredi au Luxembourg, il a fait le point sur les évolutions du métier et de ses produits. Ainsi, 12.000 sociétés sont clientes de Sage dans le Belux et 155 fiduciaires utilisent son logiciel comptable BOB. La nouvelle plateforme compte pour l’instant 85 utilisateurs.
«Le métier de comptable est en train de changer, il s’oriente vers le conseil», insiste Alex Dossche. Fini donc les encodages de chiffres dans des tableaux, le logiciel présenté par Sage automatise ce volet fastidieux pour donner le champ libre aux fiduciaires. D’ailleurs, deux sur trois disent se tourner vers l’intelligence artificielle à des fins d’automatisation. Les craintes entourant la sécurité du cloud et l’impact sur le chiffre d’affaires des fiduciaires semblent s’être dissipées, à en croire Sage qui pointe toutefois deux défis pour les comptables.
La nouvelle génération bouscule les codes
D’une part, une certaine concurrence s’instaure puisque différents acteurs s’intéressent désormais aux données de la comptabilité. Il peut s’agir des banques mais aussi des géants du web mieux connus sous l’abréviation Gafam. D’autre part, 58% des comptables ne voient pas l’importance de la technologie. Il reste donc encore un sacré marché à séduire pour l’éditeur.
Celui-ci estime que son produit est aussi une réponse à la génération Y, qui est née avec le web et qui débarque aujourd’hui sur le marché du travail. Pas question pour elle de collecter les factures et autres justificatifs et de les déposer sur le bureau de leur comptable si une simple photographie des documents et leur envoi dans la base de données permet de ne plus y penser. D’ailleurs, Sage a développé une application mobile de son nouvel outil, histoire de pouvoir être utilisé partout et tout le temps.
Et à Alex Dossche de conclure que «le challenge des fiduciaires, c’est de travailler à l’excellence du service».
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