Philippe Docquier (Kolmio – Luxembourg) évoque avec nous la part prépondérante du digital dans la création et le quotidien de sa fiduciaire.

Faisons les présentations, qu’est-ce que la fiduciaire Kolmio ?

Kolmio existe depuis un peu plus d’1 an (interview réalisée en juin 2019, NDLR), c’est le regroupement d’une société de gestion d’entreprise et de coaching avec une société de bureau comptable ; pour en faire améliorer la valeur ajoutée qu’on peut apporter à nos clients dans leur gestion financière et quotidienne.

Que représente la digitalisation pour Kolmio ?

La création de Kolmio vient un petit peu de la digitalisation. Il faut relever de nouveaux challenges, de nouveaux services et, avec ce monde de digitalisation qui vient, on va avoir un métier complètement différent, donc on s’est positionné très tôt dans cette digitalisation.
On a commencé par changer de logiciel comptable et, avec des partenaires, essayé de trouver les meilleurs chemins, quitte à faire fausse route au départ, mais au moins expérimenter ce que c’était. On a commencé cela il y a un peu plus de 3 ans.

Avec le recul, quel est votre ressenti sur ce processus ?

On a un peu testé tous les outils, tout ce qui pouvait être fait. Des bonnes choses, des moins bonnes choses, mais je pense que la première clé pour réussir est d’expérimenter, d’être pilote et de pouvoir ‘driver’ ces projets-là vers ce qu’on veut.
Ensuite, il y a tout ce changement de la transformation humaine, qui est le challenge le plus grand. On est quand même un métier où on est resté très conservateur pendant les 25 à 30 dernières années. Les mentalités sont là et donc le challenge est de faire évoluer les experts qui ont l’expérience et, en même temps, apporter cette sauce nouvelle de technologie et de cette nouvelle vision du métier. Ça c’est le plus grand challenge qui reste à faire, je pense, au sein de quasiment toutes les fiduciaires qui vont se digitaliser. Le métier va complètement changer.

Comment IBLux vous a aidé dans votre transformation digitale ?

Dans les contacts qu’on a eus, tout de suite on a senti IBGraf IBLux qui voulaient se projeter vers l’avant, tester des produits. Comme intégrateurs, ils apportaient beaucoup de solutions, c’est une veille technologique permanente, une veille concurrentielle permanente, et je pense qu’il faut que chacun joue son jeu : ils nous apportent cette veille et en même temps on doit apporter un soutien, un comité de pilotage pour certains produits, pour leur apporter aussi l’expérience et partager en permanence. C’est au travers de ce partage que je crois que IBGraf progresse et Kolmio progresse.

Un grand merci à Philippe Docquier pour sa disponibilité. Plus d’informations sur kolmio.lu

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