Elle est partout (ou presque). Élevée au rang d’Envahisseurs par ses détracteurs, l’Intelligence Artificielle (IA) a débarqué dans notre quotidien depuis le début des années 2010 : robots, voitures autonomes, médecine et diagnostics santé, assistants personnels, finance algorithmique… La réalité a dépassé la fiction, le jeu vidéo est passé du virtuel au réel.
Depuis longtemps, le fantasme d’une création par l’Homme d’un compagnon fait d’acier et de boulons, tantôt à son service, tantôt à son bras, a vu le jour dans les revues, bandes dessinées et films estampillés SF (science-fiction). Aujourd’hui, les faits vont au-delà des espérances d’hier, tant et si bien qu’il devient de plus en plus complexe de fixer les limites d’une définition sémantique de l’IA. Dans sa globalité, on peut la résumer à une machine programmée pour imiter une forme d’intelligence réelle (comprendre « humaine »).
Il n’est plus question de la remettre en cause (la révolution est déjà en marche), puisqu’elle est présente dans de nombreuses opérations de notre quotidien : invisible en entreprise comme via la détection des spams, à la demande sur smartphone (rédaction de SMS, calcul de trajets…) ou membre à part entière de la famille grâce aux assistants virtuels, répondant chacun à de petits surnoms.
La liste des possibles serait trop longue à détailler ici, mais pour vous, acteurs comptables et PME d’horizons différents, l’IA peut, dans la forme qu’on lui connaît aujourd’hui (qui ne sera certainement que les prémices de celle de demain), vous permettre de calculer des risques en matière d’investissement, d’être disponibles à n’importe quelle heure de la nuit et les jours fériés pour répondre aux sollicitations de vos clients et, bien évidemment, en traitant efficacement leur demande !
Grâce aux chatbots, le client d’une fiduciaire belge peut, lors d’un déplacement à Tokyo, avoir besoin d’un document comptable et ainsi avancer dans sa relation commerciale sans avoir à attendre que son comptable arrive le lendemain au bureau. En s’identifiant par 1 ou 2 actions automatiques, il peut ainsi interagir avec l’IA et recevoir instantanément sur sa boîte mail ce dont il a besoin, en communiquant simplement au robot l’identité de son client !
Une croissance exponentielle
Cela peut paraître lointain, mais cela existe déjà ! Et la tendance n’est pas prête de s’éroder, bien au contraire : en 2015, le marché de l’Intelligence Artificielle pesait 200 millions de dollars, on estime qu’en 2025, il s’élèvera à près de 90 milliards de dollars¹.
Dans l’immédiat, des solutions existent déjà en matière de reconnaissance de documents et traitement des données : grâce à l’IA, les données d’une facture seront scannées, analysées et comprises par la machine : l’encodage se réalise tout seul, avec une notion de risque limité puisque la machine vous demandera toujours à vous, utilisateur, de valider ou d’intervenir en cas de situation qu’elle ne maîtrisera pas à 100%.
Gestion des stocks, relation clientèle, assistance comptable… Rien ou presque n’échappe à l’IA ! Une belle opportunité de dégager du temps pour l’humain et de lui faire endosser un rôle de spécialiste de plus en plus accru.
¹ : https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/informatique-intelligence-artificielle-555/